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- Étape 1 : Obtenir un préfixe entreprise GS1

Les codes sont les clés d'accès au système d'identification GS1. Pour les définir, la première étape consiste à obtenir un préfixe d'entreprise auprès de l'organisation GS1 du pays auquel votre siège social est rattaché, en l'occurrence GS1 Cameroun.

- Étape 2 : Codifier ses articles

Une fois le préfixe de l'entreprise attribué, l'entreprise est prête à codifier ses unités commerciales, ses emplacements, ses services, ses unités logistiques, etc.
Le processus est simple: vous devez suivre les règles de codage GS1 pour les articles, lieux et services. GS1 Cameroun peut vous fournir des informations plus détaillées sur vos capacités de codage (en fonction de la longueur de votre préfixe GS1).

- Étape 3 : Définir sa stratégie d’impression

Pour commencer, il faut définir le périmètre d’application et l’usage du code à barres : devra-t-il contenir des informations statiques et/ou des informations dynamiques, c’est-à-dire variables ?
L'information statique est une information invariable et indépendante de l'activité quotidienne (par exemple le code GTIN d'identification unique et standardisé du produit apposé sur les unités commerciales). Les informations dynamiques, quant à elles, sont liées à chaque transaction et à la fabrication. Elles ne peuvent donc pas être imprimées à l’avance sur les emballages (par exemple les numéros de série, les numéros de lots, les dates de péremption, etc).

- Étape 4 : Evaluer l’environnement prioritaire de lecture

Les caractéristiques techniques du code à barres : taille, emplacement et qualité dépendent du lieu de lecture du code à barres, également appelé l’environnement de lecture.

  • L’unité de vente consommateur est-elle scannée au point de vente ?
  • L’unité de vente consommateur est-elle scannée dans le cycle de distribution ?
  • L’unité de vente consommateur est-elle scannée au point de vente et également dans le cycle de distribution ?
  • S'agit-il d’autres environnements de lecture comme les officines pour les produits de santé?

- Étape 5 : Sélectionner un type de code à barres

Le choix du bon code à barres est décisif pour le succès de la stratégie de marquage de l’entreprise. Ainsi :
Pour toute unité commerciale qui est scannée en point de vente, vous devez nécessairement employer un symbole EAN/UPC.
Si vous imprimez des informations variables dans le code à barres (numéro de série, numéro de lot, dates d'expiration, prix, poids, etc.) vous devrez choisir des symbologies à longueur variable : GS1-128, GS1 Databar , ou dans des cas très particuliers des codes à barres composite ou 2D comme le GS1 Data Matrix.
Enfin, si vous voulez imprimer un code GTIN en codes à barres sur un carton ondulé, l’ITF-14 sera parfaitement adapté.
Il y a néanmoins d'autres facteurs à prendre en considération. Pour en savoir plus, prenez contact avec GS1 Cameroun.

- Étape 6 : Choisir la taille du code à barres

Une fois le choix du symbole validé en fonction des informations qu’il doit contenir, il faut définir son intégration dans le graphisme du packaging. La taille du symbole sur le produit à marquer dépendra du symbole utilisé, de son environnement de lecture et du mode d’impression choisi.

Les symboles EAN/UPC
Les symboles EAN/UPC se distinguent des symboles ITF-14 et GS1-128 parce qu'ils sont scannés par des lecteurs omnidirectionnels. Ceci signifie que les symboles EAN/UPC respectent un rapport fixe entre la hauteur et la largeur du symbole. Quand une dimension est modifiée, l'autre dimension devra être changée proportionnellement.

Du fait de cette caractéristique technique, les symboles EAN/UPC ont une largeur et une hauteur nominales définies (le facteur de grossissement). Celui-ci peut varier de 80% à 200% de la taille nominale.

Taille minimum (80%)

Taille minimum (100%)

Taille minimum (200%)


Afin de limiter la place des symboles EAN/UPC sur le produit, le symbole peut être réduit. Ce processus, appelé troncation, n'est pas autorisé par les spécifications techniques de l’EAN/UPC et doit être évité en raison de l'impact négatif qu'il a sur des taux de lecture des scanners omnidirectionnels en magasins.

Quand les symboles EAN/UPC sont utilisés pour la logistique (transport et distribution) aussi bien qu’au point de vente, le facteur de grossissement autorisé est compris entre 150% et 200%. C’est le cas par exemple du symbole sur un carton d’un appareil ménager (TV, micro-ondes, congélateur, etc).

Les symboles ITF-14 et GS1-128
Les symboles ITF-14 et GS1-128 ont également des facteurs de grossissement définis. Mais la taille des symboles ITF-14 et GS1-128 est souvent exprimée par la largeur de la barre nominale (Dimension X) plutôt que par le facteur de grossissement.

Code à barres ITF-14

Code à barres GS1-128

Autre point important dans le processus d'impression :
La taille du symbole est très dépendante des capacités du matériel d'impression. La taille minimale et la réduction de la largeur des barres (RLB) pour un symbole varie selon les conditions d’impression : technique d’impression, qualité du support, caractéristiques de l’imprimante… C’est donc l’imprimeur qui indiquera la taille minimum que le responsable du graphisme de l’emballage doit respecter.

- Étape 7 : Choisir le format du texte du code à barres.

La traduction en clair des informations contenues dans le code à barres est essentielle pour permettre la saisie manuelle des informations en cas de défaillance de lecture.

A ce sujet, voici les réponses apportées aux questions les plus fréquentes :

Le texte en clair doit-il respecter une certaine taille ?
La typographie OCR-B était la seule reconnue pour le texte en clair sous le symbole EAN/UPC. Mais désormais les spécifications du système GS1 autorisent tout type de polices de caractères dès lors que le texte est clairement lisible.
Le texte en clair pour les symboles ITF-14 et GS1-128 doit être clairement lisible et proportionnel à la taille du symbole qu’il accompagne.

Le texte en clair doit-il apparaître au-dessus du symbole ou sous le symbole ?
Tout dépend du symbole. Pour les symboles ITF-14 et GS1-128, le texte peut être imprimé indifféremment au-dessus ou sous le symbole.

La disposition du texte sous le code à barres est-elle importante ?
Oui. La disposition du texte doit suivre les recommandations énumérées dans les questions précédentes. L'utilisation des espaces dans le texte en clair pour les symboles ITF-14 et GS1-128 permet de rendre les mots clefs du texte plus facilement lisibles et identifiables. Néanmoins, ces espaces ne doivent pas être traduits dans le symbole.

Les parenthèses des Identifiants de Données (AI) doivent-elles être traduites dans le code à barres ?
Tout identifiant de données doit être inscrit en clair entre parenthèses, mais les parenthèses ne seront pas traduites dans le symbole .

Combien de caractères peut-on imprimer en clair sous les symboles EAN/UPC ?
Le texte en clair doit reprendre exactement les caractères contenus dans le symbole, ni plus, ni moins (c’est-à-dire 12 caractères pour l’UPC-A, 13 chiffres pour l’EAN-13 et 8 chiffres pour le symbole EAN-8).

- Étape 8 : Choisir la couleur du code à barres

Un contraste de couleur suffisant entre les barres foncées et les espaces clairs doit être assuré (des barres noires sur un fond blanc constituent une combinaison optimale pour une bonne lecture). Mais il faut savoir que le lecteur optique n’apprécie pas les contrastes tout à fait comme l’œil humain.
D’une manière générale :

Les barres du code GS1 exigent des couleurs foncées (par exemple, noir, bleu, marron foncé, ou vert foncé).
Les symboles de code à barres GS1 exigent des fonds clairs pour les espaces et les marges (le blanc exemple).
Le rouge et ses dérivés (rose, orange, jaune) sont des couleurs claires utilisables pour le fond, non pour les barres.
Les matières métalliques brillantes et les encres réfléchissantes (dorées, argentées) sont généralement perçues comme des teintes foncées.
Dans la plupart des cas, le fond du symbole n'est pas imprimé. Ce sont les barres qui sont imprimées. Si le fond lui-même venait à être imprimé sous les barres, il devrait l’être comme une couleur à part entière.
Si on emploie des couches multiples d'encre pour augmenter l'opacité du fond, chaque couche doit être une couleur à part entière.

En utilisant des barres noires sur fond blanc, on choisit la combinaison optimale. Cependant d’autres combinaisons sont utilisables.

- Étape 9 : Choisir le positionnement du code à barres

Il s’agit d’évaluer l'emplacement le plus approprié pour le code à barres dès la conception du packaging.
D’une façon générale, il est conseillé de mettre le code à barres dans la partie basse de la face arrière du produit. Dans tous les cas, il faut penser à faciliter le travail de la caissière qui aura à présenter le code à barres devant la fenêtre de lecture des caisses.
Pour les produits cylindriques, il faut tenir compte du rayon de courbure pour déterminer l’orientation du code à barres.
Il faut éviter que le code à barres soit placé sous une soudure, une pliure de film d’emballage souple ou masqué par le produit lui-même quand il est mis sous blister.
Lorsque le produit est de taille insuffisante pour recevoir un code GTIN 13, il est possible d’obtenir sous conditions auprès de votre organisation locale un code plus petit à 8 chiffres.

Après avoir déterminé l’emplacement approprié, il est recommandé de consulter son imprimeur pour connaître l’orientation possible du symbole sur le produit. Celle-ci est en effet très souvent conditionnée par les techniques d’impression.

En offset, il est préférable d’imprimer les barres parallèlement au sens d’impression.
En hélio ou flexo, cela devient une obligation.
En sérigraphie, les barres devront être placées perpendiculairement à la raclette.

Si le code à a barres est imprimé en «barrière », il doit aussi tenir compte du rayon de courbure du produit cylindrique.

- Étape 10 : Etablir un plan qualité du code à barres

La norme ISO/IEC 15416 « Bar Code Print Quality Test Specifications for Linear Symbols » décrit la méthode d’analyse et de contrôle de la qualité des code à barres imprimés. Un contrôleur respectant la norme ISO décode les symboles comme le ferait un scanner, mais édite également une fiche de diagnostic et affecte au code à barres une note (appelée grade dans la norme ISO).

GS1 utilise la méthode ISO/IEC, mais précise également le grade minimum et nécessaire pour chaque code à barres en fonction de ses conditions d’impression. Outre la correspondance entre barres et chiffres, la conformité d’un code à barres s’apprécie en termes d’épaisseur des barres, de valeur des marges, de contraste et de hauteur des barres.
Les adhérents au système GS1 peuvent choisir de faire leur propre contrôle de qualité des codes à barres en production.